21 Août 2017
De tout coeur avec ce pays qui est aussi le mien et d’où je rentre ce mois,
ECRIVONS contre la barbarie, contre tout ce qui annule et ravage, pour que la diversité culturelle soit toujours un lieu de tolérance, de savoir, d'insoumission, de liberté, de résistance et d’humanisme.
Un barbare, c’est un “individu qui manifeste de la cruauté, qui est inhumain», c’est une “personne qui suscite l’horreur par sa cruauté, sa perversité», au-delà des dictionnaires, nommer les choses pour comprendre ce qu’elles sont est l’un des premiers actes de résistance : les mots ne remplacent pas les actes mais ils sont leurs alliés.
Un nouvel espace de menaces s'est imposé, la peur des nouveaux barbares peut faire naitre de nouvelles barbaries, à ceux qui s'interrogent en se demandant qu'est-ce qui perdra l'Europe et le monde, sa tolérance ou sa fermeté, nous avons tous les ressources pour nous indigner, refuser et décider de nos vies. De la tyrannie extrême à la cruauté ordinaire, le mal commence avec la peur, l'indifférence ou le renoncement. Tout pouvoir et volonté de pouvoir est violence, le vrai pouvoir c'est la connaissance.
Merci à tous ces auteurs qui ont eu le courage d'élever leur voix et de refuser la tyrannie, quelle qu'elle soit, merci à Lydie Salvayre, à Italo Calvino, à George Séféris, à Elie Wiesel, à Antonio Muñoz Molina, à Samar Yazbek, Malika Mokkedem, Dounia Bouzad et d'autres encore.. N.B.
“Les extrêmes marquent la frontière au-delà de laquelle la vie prend fin, et la passion de l’extrémisme, en art comme en politique, est désir déguisé de mort.” Milan Kundera
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