24 Avril 2016
Non je n’ouvrirai pas à votre passion. J’ai choisi le calme plat, les méandres de l’eau qui se moire, les douces promenades à ton bras le long du canal où dorment les péniches. Je préfère m’endormir près de toi, en douceur, en hypnose. Les longs repas où nous ne disons rien, les soirées d’été et d’hiver où la nuit se fige dans notre jardin. Je préfère le rythme lent du quotidien, quand nous avons à peu près tout usé, à votre agitation fébrile, vos yeux de fièvre.
Tes mains sont un jouet d’enfant, les vôtres je ne les connais pas, je ne sais pas la masse noueuse de leurs doigts serrés sur mon bras, l’étreinte fulgurante qui enlace mon ombre. Non je ne sais rien de vous.
Suite sur PDF ci-joint
Voir le profil de atelier-caractere sur le portail Overblog